Journal Infirme n°31
Dimanche 25 juin 2017.

Echos perçus et sollicités.

Pendant plusieurs jours, nous avons visité des églises dans le Cotentin, passant de village en village, à la recherche de perspectives, d’inspirations et d’espaces sonores.

Pas de missions de foi, juste des sessions de joies.

Quand on rentre dans ces types d’édifices, on a tendance à baisser la voix et, par extension, prêter attention.

La fraîcheur du lieu nous saisit, elle crée un ressenti physique.
Croyant ou non, l’espace porte aux décalages, au réflexif.

Puis le son nait et s’amplifie.
Un objet tombe, la répercussion sonore n’est pas brève, non… elle se prolonge, comme si elle épousait les fuites géométriques.
Tout est construit autour d’un symbole, une croix par exemple, un autel. C’est un centre décentré, une ligne concrète adjacente à l’espace invisible.

Nous y jouons.

L’ouverture, l’espace de la mer, l’immensité spirituelle et physique suscite des sentiments d’apaisement. Des espaces qui s’étendent, des repères inaccessibles… l’ouverture, la magie concrète et visible. La poésie naturelle.

Texte de Julien Tatham

 

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